Communiqué de presse - Black Prof 32
Comme ils l’avaient déjà fait vendredi dernier, les « profs en colère » du Black Prof de AGéducation32 ont profité de la manifestation intersyndicale pour mener des actions spécifiques en marge du cortège mercredi 29 et jeudi 30 janvier.
Mercredi 29 janvier
Comme ils l’avaient déjà fait vendredi dernier, les « profs en colère » du Black Prof de AGéducation32 ont profité de la manifestation intersyndicale pour mener des actions spécifiques en marge du cortège.
Sillonnant le magasin Leclerc à bord de caddies, ils ont tout d’abord effectué une action d’information ciblée auprès des clients et surtout des employé·es car la grande distribution a recours massivement au temps partiel, en particulier pour les femmes. Ils ont tenu à rappeler que le futur système pénaliserait particulièrement celles-ci, contrairement à ce que promet le gouvernement, car il va pénaliser les personnes qui ont des carrières heurtées.
En fin de manifestation, ils ont renouvelé l’opération déjà menée la semaine dernière, à savoir investir un lieu symbolique, pour y tenir une Assemblée Générale ouverte à tous. A l’instar de la Salle des Illustres de la mairie d’Auch vendredi dernier, ce fut donc les marches du siège d’une société d’assurance, Groupama, qui fut investi par ces manifestants qui tiennent à interpeller les différents acteurs cette réforme.
- Photo Y.F.
Jeudi 30 janvier
Le Black Prof 32 du Gers, plus remonté que jamais contre la réforme des retraites, a cherché à lier les enjeux locaux et nationaux en menant une action de "clarification" du positionnement de chacun. Ils ont tenu à rendre visible par tous l’appartenance à la majorité présidentielle d’un des candidats au poste de maire d’Auch, Christophe Loizon. Son bureau de campagne, rue Dessoles, ne fait aucune mention de cette appartenance, ils en ont donc recouvert les vitrines d’affiches explicitant que ce candidat "roule" pour LREM.
"Tout acteur de la vie publique se doit d’assumer ses choix et appartenances politiques. M.Loizon, soutenu par LREM, est, de fait, un soutien de cette réforme et c’est à ce titre que nous avons souhaité l’interpeller."